Nous sommes spécialisés dans le développement de produits thérapeutiques visant à ralentir les processus dégénératifs associés au vieillissement et à améliorer les résultats fonctionnels des patients souffrant de maladies liées à l’âge, notamment l’insuffisance respiratoire sévère chez les patients atteints de COVID-19. Nos petites molécules visent à stimuler la résilience biologique et sont développées grâce à une plateforme de découverte de médicaments basée sur une approche de pharmacologie inverse.

RÉSILIENCE BIOLOGIQUE

Au fur et à mesure que nous vieillissons, nos performances physiques, visuelles et cognitives déclinent progressivement. Ceci est dû à l’accumulation des nombreux stress biologiques, physiologiques et environnementaux auxquels nous sommes exposés durant notre vie. Chez certains individus, le déclin fonctionnel peut être beaucoup plus rapide en raison de processus dégénératifs affectant des cellules, des tissus et des organes spécifiques.

Au cours de l’évolution, les cellules, les tissus et les organismes ont développé des moyens ou voies naturels pour contrer et compenser les effets des nombreux stress auxquels ils sont confrontés. Cette capacité naturelle à compenser le stress et à rester fonctionnel, appelée résilience biologique, se dégrade avec le temps. Un tel déclin de la résilience biologique est responsable de l’accélération des processus dégénératifs et de la défaillance de la performance fonctionnelle, lesquelles peuvent conduire à leur tour à une invalidité grave, à une diminution de l’espérance de vie en bonne santé et enfin au décès.

Notre approche thérapeutique cherche à cibler et à activer les principales voies de la résilience biologique qui peuvent compenser et protéger contre les effets de multiples stress biologiques et environnementaux incluant des stress inflammatoires, oxydatifs, métaboliques ou génétiques, menant à des maladies liées à l’âge.

MÉTABOLITES SECONDAIRES DE PLANTES

Nos candidats médicaments ont été développés par le biais d’une plateforme de découverte de médicaments en collaboration avec l’université de la Sorbonne, à Paris, en fondant notre travail sur des plantes médicinales. Les plantes sont d’importantes sources de petites molécules, appelées métabolites secondaires, qui sont produites en tant que mécanisme de défense face à différents stress environnementaux, notamment les attaques de la part d’espèces prédatrices et pathogènes (p. ex. les insectes, les bactéries et les champignons). Les métabolites secondaires des plantes constituent déjà la base de nombreux traitements thérapeutiques, y compris des médicaments utilisés pour le traitement des maladies métaboliques et inflammatoires.

PHARMACOLOGIE INVERSE

Notre plateforme de découverte de médicaments est fondée sur une approche de pharmacologie inverse qui teste un ensemble de métabolites secondaires bioactifs ainsi que des analogues chimiques qui ont été synthétisés lors de sélections phénotypiques de différentes maladies liées à l’âge.

Nous avons découvert Ruvembri en sélectionnant une collection de phytoecdystéroïdes collectée depuis plus de 30 ans par des scientifiques de l’Université de la Sorbonne, ainsi que des analogues synthétisés pour leur capacité à stimuler la synthèse des protéines dans les cellules musculaires. Nous avons découvert dans des contextes expérimentaux que Ruvembri améliore la fonction musculaire dans divers contextes pathologiques, y compris la sarcopénie (vieillissement) et les maladies neuromusculaires. Il a également démontré une amélioration significative de la fonction respiratoire chez les animaux dystrophiques. En raison de son mode d’action spécifique et des observations précliniques, il est actuellement testé cliniquement pour le traitement de l’insuffisance respiratoire aiguë liée au COVID-19. Forts de notre expertise en matière de criblage fonctionnel et de dosage, nous avons étendu nos efforts de découverte de médicaments à d’autres maladies liées au vieillissement, en mettant l’accent sur les rétinopathies.  À l’aide de modèles cellulaires développés avec l’Institut de la vision de Sorbonne Université, à Paris, nous avons découvert Macuneos (BIO201) nous avons sélectionné toute une variété de caroténoïdes et flavonoïdes, pour leur capacité à protéger les cellules de l’épithélium pigmentaire rétinien (EPR) contre le stress photo-oxydatif induit par la lumière bleue en présence d’A2E (un sous-produit phototoxique du cycle de pigments visuels).

COLLABORATIONS SCIENTIFIQUES

IBPS